Zitate von Baronin Germaine-Anne-Louise von Staël-Holstein
Ein bekanntes Zitat von Baronin Germaine-Anne-Louise von Staël-Holstein:
Da die Frauen bewundern müssen, was sie lieben, gefallen sich die Männer darin, der Geliebten die Überlegenheit ihres Geistes zu demonstrieren.
Informationen über Baronin Germaine-Anne-Louise von Staël-Holstein
Schriftstellerin, "De lŽAllemagne", "Delphine" (Frankreich, 1766 - 1817).
Baronin Germaine-Anne-Louise von Staël-Holstein · Geburtsdatum · Sterbedatum
Baronin Germaine-Anne-Louise von Staël-Holstein wäre heute 258 Jahre, 0 Monate, 10 Tage oder 94.243 Tage alt.
Geboren am 22.04.1766 in Paris
Gestorben am 14.07.1817 in Paris
Sternzeichen: ♉ Stier
Unbekannt
Weitere 234 Zitate von Baronin Germaine-Anne-Louise von Staël-Holstein
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Le désir de plaire rend dépendant de l'opinion, le besoin d'être aimé en affranchit.
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Le mal que peuvent faire les mauvais livres n'est corrigé que par les bons; les inconvénients des lumières ne sont évités que par un plus haut degré de lumières.
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Le malheur du cur étant inépuisable, plus on a d'idées, mieux on le sent.
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Le mérite des Allemands c'est de bien remplir le temps; le talent des Français, c'est de le faire oublier.
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Le respect de l'histoire est inconnu à cet homme, qui ne conçoit le monde que comme contemporain de lui.
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Le sentiment de l'infini est le véritable attribut de l'âme.
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Le spectacle de la mer fait toujours une impression profonde; elle est l'image de cet infini qui attire sans cesse la pensée, et dans lequel sans cesse elle va se perdre.
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Les Allemands ont le tort de mettre souvent dans la conversation ce qui ne convient qu'aux livres; les Français ont quelquefois aussi celui de mettre dans les livres ce qui ne convient qu'à la conversation.
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Les écrivains français du dix-huitième siècle s'entendaient mieux à la liberté politique; ceux du dix-septième à la liberté morale. Les philosophes du dix-huitième étaient des combattants; ceux du dixseptième des solitaires.
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Les fêtes conduisent naturellement à réfléchir sur les tombeaux; de tout temps la poésie s'est plu à rapprocher ces images, et le sort aussi est un terrible poète qui ne les a que trop souvent réunies.
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Les Français, qui saisissent le ridicule avec tant d'esprit, ne demandent pas mieux que de se rendre ridicules eux-mêmes, dès que leur vanité y trouve son compte d'une autre manière.
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Les gens du peuple sont beaucoup plus près d'être poètes que les hommes de bonne compagnie, car la convenance et le persiflage ne sont propres qu'à servir de bornes, ils ne peuvent rien inspirer.
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Les païens ont divinisé la vie, et les chrétiens ont divinisé la mort.
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Mon fils s'en alla, et, quand je ne le vis plus, je pus dire comme lord Russel: La douleur de la mort est passée.
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On a beaucoup vanté le mot fameux de Diderot: Les Russes sont pourris avant d'être mûrs. Je n'en connais pas de plus faux; leurs vices mêmes, à quelques exceptions près, n'appartiennent pas à la corruption mais à la violence. Un désir russe, disait un homme supérieur, ferait sauter une ville.
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On a fait la révolution de France en 1789 en envoyant un courrier qui, d'un village à l'autre, criait: Armez-vous, car le village voisin s'est armé, et tout le monde se trouva levé contre tout le monde, ou plutôt contre personne.
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On a raison d'exclure les femmes des affaires publiques et civiles; rien n'est plus opposé à leur vocation naturelle que tout ce qui leur donnerait des rapports de rivalité avec les hommes.
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On a souvent dans le cur je ne sais quelle image innée de ce qu'on aime, qui pourrait persuader qu'on reconnaît l'objet que l'on voit pour la première fois.
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On a vu, dans les temps modernes [au siège de Saragosse], une armée tout entière, assistant à ses propres funérailles, dire pour elle-même le service des morts, décidée qu'elle était à conquérir l'immortalité.
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On dirait que l'âme des justes donne, comme les fleurs, plus de parfums vers le soir.