Zitate von Jules Michelet
Ein bekanntes Zitat von Jules Michelet:
Was eine Frau quält, ist weniger die Tyrannei des Mannes als seine Kälte.
Informationen über Jules Michelet
Historiker (Frankreich, 1798 - 1874).
Jules Michelet · Geburtsdatum · Sterbedatum
Jules Michelet wäre heute 225 Jahre, 8 Monate, 7 Tage oder 82.430 Tage alt.
Geboren am 21.08.1798
Gestorben am 09.02.1874
Sternzeichen: ♌ Löwe
Unbekannt
Weitere 117 Zitate von Jules Michelet
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Qu'ai-je vu? Le néant qui prend possession du monde . . . et le monde qui se laisse faire, le monde qui s'en va flottant, comme sur le radeau de la Méduse, et qui ne veut plus ramer, qui délie, détruit le radeau, qui fait signe . . . à l'avenir? à la voile de salut? . . . Non! mais à l'abîme, au vide . . . L'abîme murmure doucement: Venez à moi, que craignez-vous! Ne voyez-vous pas que je ne suis rien?
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Qu'est-ce que la Presse, au temps moderne, sinon l'arche sainte?
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Qu'il paraisse librement, ce signe distinctif de la femme et de la mère, cette puissance adorée d'amour par quoi elle nous est si chère et sacrée: le ventre et le sein!
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Quand le christianisme ne sera plus à l'état de vampire (ni mort ni vivant), mais comme un honnête mort, paisible et couché, comme sont l'Inde, l'Égypte et Rome, alors, alors seulement, nous en défendrons tout ce qui est défendable. Jusque-là non. C'est l'ennemi.
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Que peut-on sur la femme dans la société? Rien. Dans la solitude? Tout.
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Quelle est la première partie de la politique? L'éducation. La seconde? L'éducation. Et la troisième? L'éducation.
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Rome eut le pontificat du temps obscur, la royauté de l'équivoque. Et la France a été le pontife du temps de lumière.
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S'il faut à l'homme une âme qui réponde à la sienne par des éclairs de raison autant que d'amour, qui lui refasse le cur par une vivacité charmante, gaieté, saillies de courage, mots de femme ou chants d'oiseau, il lui faut une Française.
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Saint-Just, dès longtemps, avait embrassé la mort et l'avenir. Il mourut digne, grave et simple. La France ne se consolera jamais d'une telle espérance; celui-ci était grand d'une grandeur qui lui était propre, ne devait rien à la fortune, et seul il eût été assez fort pour faire trembler l'épée devant la Loi.
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Si ce livre est solide, et si, le suivant pas à pas, tu maintiens ta femme libre des influences extérieures et fidèle à sa nature, je puis dire hardiment le mot qui résume tout: « Ne crains pas de t'ennuyer, car elle changera sans cesse. Ne crains pas de te confier, car elle ne changera pas. »
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Si l'on ouvre mon cur à ma mort, on lira l'idée qui m'a suivie: « Comment viendront les livres populaires? »
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Si les antiques dieux, les races actives et fortes, sous qui fleurissaient ces rivages, sortaient aujourd'hui du tombeau, ils diraient: « Tristes peuples du Livre, de grammaire et de mots, de subtilités vaines, qu'avez-vous fait de la Nature? »
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Tout est poésie dans la femme, mais surtout cette vie rythmique harmonisée en périodes régulières, et comme scandée par la nature. Au contraire le temps pour l'homme est sans division réelle; il ne lui revient pas identique. Ses mois ne sont pas de mois. Point de rythme dans sa vie. Elle va, toujours devant elle, détendue comme la prose libre, mais infiniment mobile, créant sans cesse des germes, mais le plus souvent pour les perdre.
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Toute l'Angleterre halète de combat. L'homme en est comme effarouché. Voyez cette face rouge, cet air bizarre . . . On le croirait volontiers ivre. Mais sa tête et sa main sont fermes. Il n'est ivre que de sang et de force. Il se traite comme sa machine à vapeur, qu'il charge et nourrit à l'excès, pour en tirer tout ce qu'elle peut rendre d'action et de vitesse.
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Un cri inouï, qui n'est pas de ce monde-ci, qui n'est pas de notre espèce (ce semble), cri aigre et aigu, sauvage, nous perce l'oreille. Une petite masse sanglante est tombée . . . Et voilà donc l'homme! . . . Salut, pauvre naufragé!
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Un secrétaire du roi d'Angleterre disait tout haut en revenant: « Nous sommes perdus, nous avons brûlé une sainte! »
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Vous ne sauverez vos enfants, et avec eux la France, le monde, que par une seule chose: Fondez en eux la foi! La foi au dévouement, au sacrifice, - à la grande association où tous se sacrifient à tous, je veux dire la Patrie.